Petite biologie cycliste : le dégoût du sucré

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Lors d’un brevet de 600 ou 1000km, surtout effectué en mode non-stop, la saturation et le dégoût de l’alimentation, en particulier sucrée, peuvent facilement s’installer, indépendamment de la chaleur, été comme hiver. Mais pourquoi ?

En simplifiant, pendant l’effort le pancréas ne secrète pas d’insuline, l’hormone capable de réduire le taux de sucre dans le sang… Tout le sucre apporté à l’organisme doit donc être consommé par les muscles. Si ce n’est pas le cas, les sucres s’accumulent, et l’organisme envoie le signal « ça suffit ! » … Et le rejet du goût sucré s’installe. Il faut donc considérer ce phénomène comme une réaction normale, un signal d’alerte à prendre en compte pour votre bien !

Mais si malgré tout vous ressentez la faim (mais a priori vous vous êtes déjà trop alimenté…) rien ne vous empêche de manger, mais pas n’importe quoi :

  • Pas de sucre, même caché derrière un  goût salé, comme dans certaines barres de céréales, car ce n’est pas le goût sucré le fond du problème, mais le sucre lui-même.
  • Pas de sucres lents (en tout cas pas dans l’immédiat) qui ne feront que prolonger le problème, mais à un plus faible niveau.
  • Le mieux est encore de privilégier les protéines, qui seront toujours utiles pour préserver vos muscles des micros lésions dues à l’effort physique de longue durée. Après, vous pourrez réintroduire progressivement des sucres lents.
  • Pour la boisson, le problème est épineux, car l’eau pure chargera votre estomac, entretenant la sensation de dégoût, et favorisant la déshydratation (si, si)… Donc il faudra conserver un apport glucidique sous forme liquide, mais n’hésitez pas à diluer largement ! Vous pouvez réduire la concentration habituelle de vos bidons de ¾ sans problème (même en dosage d’été).
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