Petite biologie cycliste : endorphines & néoglycogenèse

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Endorphines et néoglycogenèse, mythe ou réalité ?

La production d’endorphines pendant l’activité sportive, est une réalité prouvée. Ce sont des hormones qui masquent la sensation de douleur, et surtout qui vous placent dans une sensation de bien-être… Jusqu’à rendre la pratique sportive complètement addictive pour certains… alors que d’autres n’en ressentent aucun effet !

Oui mais voilà, cette réalité est aussi subjective que personnelle. Tout dépend du sport et tout dépend de chacun… Pour moi, à vélo, je dois dire que ça arrive de manière très tardive… Après plus de 400km, voire le double… Et même une fois rentré : bof ! C’est vous dire qu’il me faut du temps et de la distance avant de « planer ». L’appel de la route est une meilleure drogue en ce qui me concerne !

 

Moins connu que les endorphines, le mécanisme de néoglycogenèse consiste en la transformation – par votre foie – de la graisse corporelle (si, si, il y en a toujours un peu de stockée dans votre corps quelque part… sinon le muscle finit par se consommer lui-même ! ) en sucres, pour alimenter vos muscles pendant l’effort. Cette réserve de graisses (à moins d’être vraiment anorexique) est une réserve d’énergie quasiment inépuisable.

Mais comme pour les endorphines, tout dépend de chacun. Personnellement, je suis toujours en train de picorer quelque chose dans ma sacoche pendant les 400 premiers kilomètres… alors que je ne mange plus grand-chose sur le reste d’un brevet… même de 1000km !

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