Petite biologie cycliste : la constipation !

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Et oui, voilà un sujet pas trop glamour, mais bon, en cyclisme de longue distance, je pense que ça parlera à beaucoup !

Quand vous roulez sur plusieurs jours, surtout en ne faisant que de (très) courts arrêts, vous constaterez sûrement que vous êtes constipé, et parfois pas qu’un peu, même si votre transit est habituellement réglé comme une horloge, quotidiennement tous les jours que Dieu fait. Mais est-ce normal ou non ?

En fait, c’est une réaction tout à fait naturelle, car pendant l’effort, l’afflux sanguin est dirigé vers les muscles pour les irriguer en priorité… au détriment de tout ce qui n’est pas indispensable. C’est un vieux mécanisme de survie du temps où il fallait pouvoir courir vite… ou bien finir par se faire écraser par le mammouth ! Le système digestif n’étant pas une priorité absolue à court terme, la circulation sanguine intestinale et tout le transit s’en trouvent donc fortement ralentis. Résultat, les aliments restent à stagner dans les intestins et finissent par être surdigérés.

Les matières sont donc compactées, en dehors de toute éventualité de déshydratation, et il est normal d’aller à la selle (pas celle du vélo) qu’une seule fois pour un brevet de 1000km… Ensuite, la digestion reprendra vite son cours, mais arriver à expulser ce qui a été surdigéré, n’est pas toujours une mince affaire… D’où l’intérêt de bien s’hydrater en cours de route, et également après ! Et aussi d’où l’intérêt d’avoir une bonne musculature abdominale pour limiter le phénomène. Ce gainage vous aidera aussi à grimper les cols, et à ne pas avoir mal au dos sur de longues distances. Pensez-y !

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